Le 18 juin 2020, L’investissement responsable, est-ce payant ?
Il y a quinze ans, les Nations Unies ont effectué une étude d’impact qui a permis de définir des critères menant aux investissements ESG, (soucieux des valeurs environnementales, sociales et de saine gouvernance). Les Nations Unies créèrent des organismes chargés d’attribuer la cote ESG à un placement. Ces derniers ne sont pas toujours d’accord quand vient le temps d’attribuer cette cote. Par exemple, l’entreprise Tesla arrive en première position pour certaines et en dernière place pour d’autres. L’attribution de cette cote repose sur un jugement qui est fondamentalement qualitatif affirmait récemment Ben Johnson, le directeur de la recherche sur les fonds passifs chez Morningstar.

Qu’est-ce qu’un fonds socialement responsable ?
L’investissement socialement responsable (ISR) est une approche de placement qui incorpore des filtres établis sur les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) au mécanisme d’élaboration d’un portefeuille. Ces filtres peuvent être négatifs ou positifs. Les premiers excluent les sociétés qui fournissent certains produits ou services ayant une répercussion défavorable sur la société (ex. tabac et jeu) ou dont les stratégie ESG laissent à désirer (ex. pollution et sécurité des employés). Les seconds identifient habituellement les sociétés qui présentent de bonnes pratiques ESG dans leur ensemble ou à certains égards (ex. société ayant une note ESG élevée par rapport à celle de son groupe de pairs) ou dont les produits ou services ont un impact favorable (ex. énergie renouvelable et traitement de l’eau).

Voici quelques sociétés canadiennes qui rencontrent les critères ESG : Cie des Chemin de fer nationaux (CNR), Brookfield asset management, BCE, Cie des Chemin de fer Canadien Pacifique Ltée, Mines Agnico-Eagle Ltée.

La Covid-19 et l’investissement ESG
Dans son édition numérique du 26 mai dernier, le journal Avantages citait un rapport de Black Rock : « Dans un contexte de fortes turbulences causées par la COVID-19, l’investissement responsable a démontré une grande résilience au premier trimestre en surperformant les grands indices de marché, révèle un rapport de BlackRock. »

« Bien que cette courte période de temps ne permette pas de tirer de conclusions définitives, le comportement résilient des stratégies de placements durables observé au cours de la crise actuelle s’aligne avec celui observé lors de ralentissements précédents », peut-on lire dans le rapport. »

La pandémie a mis de l’avant le facteur social
Alizée Calza, dans l’édition numérique du 26 mai dernier de Finance-Investissement écrivait : « Les trois quarts des répondants (74 %) à l’enquête de Millani auprès d’investisseurs institutionnels canadiens pensent que la COVID-19 aura un impact positif sur l’ESG. Lors de l’effondrement des marchés en mars, Morningstar a montré que les fonds ESG avaient mieux résisté. De plus, au mois d’avril, les fonds ESG ont connu leur plus haut niveau de croissance depuis qu’ils sont suivis. On voit donc l’intérêt des investisseurs pour ce type de fonds.

Un vent de changement
Le vent de changement de valeurs observé durant cette période de pandémie favorise les fonds ESG ou fonds verts qui reflètent ces valeurs.

Seul le temps nous permettra de dire si ces changements s’avèreront permanents ou si on retournera au « Business as usual ».
Nous ne pouvons pas ignorer cette croissance significative des fonds verts.

Prenez note que je peux distribuer ces fonds dans mon offre de services.

Michaël Roy, Pl. Fin, B.A.A.