juillet 2023 |

Le T2 a été un deuxième trimestre consécutif solide pour les investisseurs, les actions ayant poursuivi leur reprise prometteuse en 2023 et les rendements obligataires s’étant stabilisés à la suite d’un optimisme croissant en relation à l’économie et avec le refroidissement de l’inflation.

Les actions canadiennes, américaines et mondiales ont clôturé le trimestre et le premier semestre de 2023 en territoire positif. La technologie a encore une fois été le secteur menant le marché, le Nasdaq enregistrant son meilleur début d’année jamais enregistré. Malgré une brève hausse en mai à la suite des incertitudes concernant le plafond de la dette américaine et des préoccupations concernant le secteur bancaire régional américain après la disparition d’une autre banque, First Republic, les rendements des obligations sont restés stables au T2.

Plusieurs indicateurs économiques favorables au marché ont été observés. Dans l’ensemble, la création d’emplois aux États-Unis et au Canada a continué à bien se porter. Bien que la création de nouveaux emplois soit bienvenue, la tendance du marché du travail américain en particulier semble se ralentir, avec un relâchement de la pression sur les salaires. La Fed verra cela d’un œil favorable dans sa lutte permanente contre l’inflation. Les prix des maisons américaines ont également affiché leur plus forte baisse annuelle en 11 ans. Un sondage mené auprès de petites et moyennes entreprises américaines a révélé que l’embauche, les projections de ventes et la disponibilité du crédit ont pour le moins ralenti, ce qui est également un indicateur positif de la lutte contre l’inflation.

La Banque d’Angleterre, la Banque centrale européenne et la Banque de réserve d’Australie ont harmonisé leur politique monétaire avec la Fed et ont augmenté les taux deux fois au cours du T2. Les trois taux ont augmenté de 25 points de base en mai, puis en juin, ils ont augmenté de 50, 35 et 25 points de base, respectivement. La Banque d’Angleterre, en particulier, est aux prises avec l’inflation au Royaume-Uni, qui est la plus élevée du G7, à 8,7 %.

La tendance générale inflationniste aux États-Unis montre que les prix baissent, bien qu’à un rythme lent. L’inflation a chuté au début du trimestre à 4,9 %, son niveau le plus bas en près de deux ans. Cependant, l’IPC de base, qui exclut l’énergie et les aliments, a augmenté de 0,44 % plus tard au T2, mené en partie par le coût du logement et le prix des voitures d’occasion. La Fed a également augmenté son taux d’intérêt cible de 25 points de base supplémentaires pour passer de 5 % à 5,25 % en mai, soit la dixième hausse en 15 mois. Le président de la Réserve fédérale Powell a ensuite annoncé une « pause belliciste » en juin, mais a signalé que d’autres hausses pourraient encore être nécessaires au deuxième semestre de 2023. La prochaine réunion de la Fed sur les taux d’intérêt est prévue pour le 26 juillet.

L’inflation canadienne a ralenti tout au long du trimestre, passant de 5,2 % à 3,4 %, son niveau le plus bas depuis juin 2021. Selon Statistique Canada, cela s’explique en grande partie par la baisse des prix de l’essence, bien que les coûts de l’alimentation et du logement demeurent élevés. Après une pause de quatre mois, la Banque du Canada a surpris en relevant les taux de 25 points de base, à 4,75 %. La décision a été prise en fonction des préoccupations concernant la demande excédentaire dans l’économie, un marché du travail tendu et une activité accrue sur le marché du logement.

Les marchés des capitaux au deuxième trimestre

L’indice composé S&P/TSX a terminé le trimestre en hausse de 1,1 %, l’indice S&P 500 en hausse de 6,3 %, l’indice MSCI EAEO en hausse de 0,9 % et l’Indice MSCI Monde en hausse de 4,6 %.

Les marchés boursiers se sont relevés tout au long du mois d’avril, mais ont ensuite chuté en mai alors que le secteur bancaire, la chute des prix du pétrole et les négociations sur le plafond de la dette américaine pesaient sur le rendement, avant de reprendre à la hausse en juin. Les actions américaines, canadiennes et mondiales ont clôturé le T2 et le premier semestre de 2023 en territoire positif. La technologie a encore une fois été le secteur qui a mené le marché, le Nasdaq ayant affiché son meilleur début d’année jamais enregistré et Apple étant devenue la première entreprise à atteindre une capitalisation boursière de 3 billions de dollars américains. Le S&P 500 a également connu sa meilleure performance au premier semestre depuis 2021. Les gains de la TSX ont été un peu plus modestes en raison de sa forte exposition aux secteurs bancaire et pétrolier, mais ils sont encore nettement en hausse par rapport au creux du marché enregistré en octobre l’an dernier. Les gains des actions mondiales ont été quelque peu freinés par une reprise plus lente que prévu après la pandémie en Chine.

De nombreux grands noms de la technologie ont publié des résultats qui, dans l’ensemble, ont été meilleurs que prévu. Les investisseurs ont été rassurés par ces résultats, ce qui a fait naître l’espoir que le pire de l’effondrement post-pandémique des grandes entreprises technologiques, y compris les importantes suppressions d’emplois qu’elles ont connues récemment, pourrait être derrière nous. Le fabricant de puces américain Nvidia Corp. a aussi annoncé des bénéfices qui ont dépassé les estimations de plus de 50 %, soulignant la forte demande pour sa technologie de puces informatiques qui est utilisée pour alimenter les applications d’IA.

Le trimestre a été difficile pour le secteur bancaire, qui a été secoué par les faillites des banques régionales aux États-Unis. Quatre des cinq premières banques canadiennes ont révélé des bénéfices en baisse par rapport à l’année précédente, bien qu’en termes absolus, le rendement soit resté vigoureux. Sur les marchés des actions mondiaux, les actions japonaises ont connu une résurgence, les indices locaux atteignant leur plus haut niveau depuis 33 ans. Cette croissance est principalement due à la demande croissante des investisseurs étrangers.

Malgré une brève hausse au milieu du trimestre, les rendements des obligations américaines et canadiennes ont été globalement stables au T2. Les rendements ont été stables en avril, reflétant l’optimisme des investisseurs et le refroidissement de l’inflation, puis ont augmenté en mai en raison de l’incertitude entourant les négociations sur le plafond de la dette américaine et des préoccupations concernant le secteur bancaire régional américain. Un contexte économique meilleur que prévu a également eu une incidence sur les projections des taux d’intérêt, ce qui a également influencé la courbe des rendements. Mais en juin, les rendements obligataires se sont stabilisés de nouveau, après que les démocrates et les républicains au Congrès ont conclu un accord pour prolonger l’échéance de la dette américaine jusqu’en 2025 et que les inquiétudes concernant les récentes faillites bancaires se sont atténuées. Sous l’impulsion de l’Arabie saoudite, le plus grand producteur de pétrole au monde, l’OPEP a annoncé en avril une réduction de la production de pétrole de 1,1 million de barils par jour. Cette mesure a été prise en réponse à la chute des prix du pétrole, qui ont atteint leur niveau le plus bas depuis la fin de 2021. L’Arabie saoudite a ensuite introduit deux mois plus tard une deuxième réduction de production d’un million de barils de plus par jour.

À quoi pouvons-nous nous attendre maintenant?

Cette série de hausses de taux a envoyé un message clair : la lutte contre l’inflation poursuit son cours et est loin d’être terminée. La demande des consommateurs pour les biens et services maintient les prix élevés, l’activité du secteur du logement augmente de nouveau tandis que la croissance des salaires est beaucoup plus élevée que les moyennes historiques. En réponse, les banques centrales sont prêtes à augmenter davantage les taux. Mais à l’avenir, nous nous attendons à ce que des questions soient soulevées sur la capacité de la politique monétaire à elle seule à résoudre des problèmes économiques plus structurels, comme les déséquilibres du marché du travail et du logement.

Quelle que soit la position que nous occupons dans le cycle du marché, il est important d’adopter une méthode d’investissement disciplinée et de rester concentré sur vos objectifs à long terme. Cette stratégie vous permet de ne pas vous laisser influencer par vos émotions en matière d’investissement, généralement en achetant à prix élevé et en vendant à prix bas, comme le font de nombreux investisseurs. Le suivi et la révision continus de votre portefeuille permettent également de s’assurer que celui-ci reste sur la bonne voie. La diversification des investissements réduit également le risque.

Je vous remercie de la confiance que vous nous accordez, à moi et à mon équipe, et de l’occasion qui m’est donnée de vous aider à atteindre vos objectifs financiers.

Nous sommes là pour vous et avec vous à chaque étape de votre parcours d’investissement, afin de répondre à vos questions concernant votre portefeuille. N’hésitez pas à nous contacter.

Cliquez ici, pour prendre un rendez-vous en ligne, pour une rencontre téléphonique, en personne ou virtuelle.

Michaël Roy, Pl. Fin., B.A.A.
Conseiller en placement, Gestion de capital Assante ltée
L’équipe multidisciplinaire de référence pour l’optimisation de votre patrimoine financier.

Remarque :

Tous les rendements d’indices sont exprimés en dollars canadiens.


Ce Présent document est fourni à titre d’information général et peut faire l’objet de changements sans préavis. Bien que tous les efforts aient été déployés afin de veiller à ce que les renseignements contenus dans ce document proviennent de sources fiables, nous ne pouvons en garantir l’exactitude ni l’exhaustivité. Les opinions qui sont exprimées sont celles de l’auteur et ne sont pas nécessairement celles de Gestion de capital Assante ltée. Avant de prendre toute décision liée au contenu de la présente lettre, communiquez avec un conseiller professionnel qui vous fournira des conseils en fonction de votre situation particulière.
Gestion de capital Assante ltée est un membre du Fonds canadien de protection des épargnants et de l’Organisme canadien de réglementation du commerce des valeurs mobilières.

AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ IMPORTANTS
Les renseignements contenus dans cette lettre proviennent de diverses sources, dont Gestion mondiale d’actifs CI, Statistique Canada, la Banque du Canada, Bloomberg, Reuters, le National Post, le Globe and Mail, Investment Executive, Advisor.ca, le Wall Street Journal, le Toronto Sun, LinkedIn, le Bureau of Labor Statistics américain, MarketWatch, Investing.com, et la presse canadienne, à diverses dates. Ce document est fourni à titre indicatif seulement et les informations incluses pourraient changer sans avis. Tous les efforts ont été déployés pour compiler ce matériel à partir de sources fiables, et des mesures raisonnables ont été prises pour en assurer l’exactitude. Les conditions du marché pourraient varier et donc influer sur les renseignements contenus dans le présent document. Avant de prendre une décision sur l’un des points mentionnés ci-dessus, veuillez me consulter pour des conseils financiers tenant compte de votre situation personnelle.