13 janvier 2021

Chère cliente/Cher client,

2020 a été une année qu’aucun d’entre nous n’oubliera. L’année a commencé en force, avec un marché des actions atteignant des sommets historiques et un quasi-plein emploi. À la mi-mars, toutefois, un nouveau coronavirus avait atteint l’Amérique du Nord, après être apparu à l’étranger à la fin 2019. Les gouvernements de partout dans le monde ont dû abruptement fermer leur économie, ils ont émis des décrets de confinement afin d’endiguer la propagation du virus, ce qui a eu pour conséquence de faire chuter dramatiquement les principaux indices boursiers à l’échelle mondiale.
  
Quand la première vague d’infections de COVID-19 a perdu son intensité lors des troisième et quatrième trimestres de l’année, les marchés ont alors connu une impressionnante reprise. Cela a été particulièrement vrai aux États-Unis, où l’indice S&P 500, qui fait un portrait général du marché des actions américain, avait regagné toutes ses pertes à la mi-août, soit le rebond le plus rapide de l’histoire.
 
Malgré une réapparition des cas de COVID-19 et de nouveaux confinements dans de nombreuses régions, les marchés ont connu une tendance haussière au cours du quatrième trimestre de 2020, tendance stimulée par la clarification des résultats de l’élection présidentielle américaine et par les progrès significatifs du vaccin contre la COVID-19. Avec le début du déploiement des vaccins approuvés dans de nombreux pays développés, comme le Canada, les États-Unis et le Royaume-Uni, les perspectives mondiales de reprise économique s’améliorent, même s’il y aura sans aucun doute une certaine volatilité en cours de route.
 
Marchés des capitaux au quatrième trimestre
 
L’indice S&P 500 a connu un recul dû à l’incertitude des jours précédant les élections américaines, mais il a rapidement repris du galon dans les semaines suivantes, stimulé par les secteurs de l’énergie et des services financiers, pour finalement terminer l’année à un nouveau sommet inégalé. L’indice américain était en hausse de 7,1 % pour le quatrième trimestre et de 16,1 % depuis le début de l’année en dollars canadiens. L’indice MSCI Monde, qui reflète les rendements des marchés des actions développés dans le monde entier, était en hausse de 9,0 % pour le trimestre et de 13,6 % depuis le début de l’année. 
 L’économie canadienne a été stimulée par une demande d’énergie plus forte et des prix du pétrole plus élevés au quatrième trimestre, ainsi que par l’approbation du vaccin contre la COVID-19 de Pfizer. Bien que l’indice composé S&P/TSX ait progressé depuis le creux provoqué par la pandémie en mars, l’indice de référence canadien n’a pas encore retrouvé le niveau record atteint en février. L’indice a enregistré une hausse de 9,5 % pour le trimestre et de 5,6 % depuis le début de l’année.
Les taux d’intérêt sont restés stables au Canada, aux États-Unis et en Europe pendant le dernier trimestre de l’année. En décembre, la Banque du Canada a maintenu son taux directeur à 0,25 % après avoir réduit les taux en mars en réponse à la pandémie de la COVID-19. La Banque du Canada a réitéré qu’elle continuera à acheter des obligations du gouvernement canadien à un taux d’environ 4 milliards $ par semaine afin de maintenir une pression à la baisse sur les taux d’intérêt, et a réaffirmé qu’elle maintiendrait le taux directeur proche de zéro jusqu’en 2023. La Réserve fédérale américaine a maintenu son objectif pour le taux des fonds fédéraux dans une fourchette de 0 à 0,25 %. La Banque centrale européenne a maintenu les taux d’intérêt de ses opérations principales de refinancement, de la facilité de prêt marginal et du taux directeur des dépôts à 0,00 %, 0,25 % et -0,50 %, respectivement, et a également élargi son programme de stimulation monétaire.
  À quoi pouvons-nous nous attendre maintenant?
Les événements de 2020 nous ont montré à quel point les marchés, et la vie en général, peuvent être imprévisibles. Au début de l’année, personne n’aurait cru qu’une pandémie s’abattrait sur le monde, ou que les marchés s’effondreraient, pour ensuite connaître une reprise en temps record, ou même que les actions connaissant les meilleurs rendements seraient celles d’entreprises facilitant le télétravail et le commerce électronique.
 
Cela étant dit, une des meilleures manières de protéger votre portefeuille est la diversification. Nous avons travaillé de concert pour diversifier largement vos placements, pour nous assurer de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier. Il est également important de maintenir nos investissements. Les investisseurs qui ont vendu après la chute des marchés en mars ont enregistré des pertes, alors que les investisseurs qui ont été patients ont été récompensés lorsque les marchés ont repris plus tard dans l’année.
 
La pandémie continuera d’influencer les marchés dans les mois à venir, alors que la distribution des vaccins se poursuit. Des mesures d’accommodation fiscales et monétaires de la part des banques centrales partout dans le monde continueront probablement d’être en vigueur pendant un certain temps.
 
Mon équipe et moi sommes là pour vous aider. Si vous avez des questions concernant votre portefeuille, n’hésitez pas à communiquer avec moi.
 
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, nos sincères salutations.
 
 Michaël Roy, Pl. Fin., B.A.A.
 
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