Le 5 Mai 2020

Depuis leur creux du 23 mars dernier, les marchés boursiers canadiens et américains sont en hausse de plus de 30%, mais toujours en baisse d’environ 15% depuis leur sommet de la mi-février.

Le comportement de l’investisseur en période de crise
Les travaux de Daniel Kahneman, prix Nobel d’Économie en 2002 et d’Amos Tversky, tous deux de la célèbre école d’Économie comportementale de Chicago nous ont appris que fondamentalement l’individu a une certaine aversion du risque. Mais cette constatation est confrontée à une observation toute simple. En 1980, la portion du P.I.B. consacrée mondialement aux jeux de hasard est en hausse dans le monde alors que leur espérance de gain est négative.

Il est donc difficile de dire que les individus évitent de prendre des risques en toutes circonstances. Les travaux de Kahneman et Tversky ont même démontré que les individus confrontés à des choix complexes prennent des règles simplifiées pour prendre leurs décisions.

Dans le domaine de l’investissement en temps de crise, cette façon de faire peut mener à des pertes substantielles.


 Avec cette crise sanitaire, nous vivons présentement une période de grande volatilité sur les marchés. Un investisseur typique passe rapidement de l’optimisme à l’emballement face à la reprise des marchés. Il atteint l’euphorie et investit massivement sans savoir si les marchés ont atteint leur point culminant du risque financier.
Si c’est le cas et que les marchés recommencent à baisser, il fait comme au Casino : « Rien de grave, je vais me reprendre ». Les marchés continuent à baisser, il prend panique, capitule et se décourage. Il encaisse ses derniers jetons sans savoir si sa chance n’était pas en train de tourner.
En vendant ses investissements dans le creux de la vague, il perd de l’argent et une occasion de profiter du point culminant des occasions de placement.

La grande valeur ajoutée du conseiller en période de crise
L’émotivité du moment pour ne pas dire l’euphorie amène souvent des investisseurs à poser des gestes qu’ils regretteront rapidement.

Un conseiller financier connait vos objectifs à court, moyen et long terme et ne se laisse jamais guider par ses émotions. Il demeure en contact constant avec les gestionnaires de fonds et les experts en comportement des marchés. Il vous aidera à éviter les pièges des points culminants du risque financier et à tirer profit des points culminants des occasions de placement.

Souvenez-vous que les êtres humains confrontés à des choix complexes utilisent souvent des heuristiques, c’est-à-dire des règles simplifiées pour prendre leurs décisions. Ou encore s’imprègnent d’un sentiment de toute puissance et se disent : « Je me lance, je suis certain de mon affaire! ».

C’est le rôle de votre conseiller de vous guider à bon port à travers l’incertitude que nous vivons présentement.

N’hésitez pas à communiquer avec moi si vous avez des questions ou des doutes.
 Cordialement,

Michaël Roy, Pl. Fin, B.A.A.